CHAMBRE 107

Je la regarde dormir
Son corps dénudé
Est d’une beauté exceptionnelle
A en mourir.
Je n’ose pas toucher
Sa peau au parfum de miel .
Seuls mes yeux caressent
Doucement ses courbes divines.
Je pourrais rester des heures
A regarder cette déesse
Au pays des comptines.
C’est un pur bonheur
Tant elle est belle.

Mes mains n’osent même pas
Effleurer sa nudité
Ce serait un sacrilège
De poser mes doigts
Sur ce corps parfait.
C’est un privilège
D’être là près d’elle
A l’entendre respirer
A la voir sourire
Même les yeux fermés
Elle dégage tant de sensualité.

Je suis là à rêver qu’un jour
Elle me laisse un instant.
savourer son corps entier
Jusqu’au petit jour.
Je suis comme un enfant
Emerveillé par tant de grâce.
Elle ne saura jamais le plaisir
Immense qu’elle me procure
Juste en laissant mon regard
Sur ses formes envoûtantes.
Elle ne saura jamais qu’en dormant
Elle a procuré en moi
Un immense bonheur
Juste en la regardant
Allongée nue sur les draps.
Elle restera à jamais 
L’inconnue de la chambre 107

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